Abel
Titre russe : Абель
Titre original : Abel
Titre original : Abel
Drame de famille – Le Mexique, États-Unis d’Amérique
Année de production : 2009
Durée du film : 85 minutes
Année de production : 2009
Durée du film : 85 minutes
Réalisateur : Diego Luna
Description du film :
«Abel» est une fable sur l’enfance. Un enfant perturbé depuis que son père a quitté la maison, plonge dans une douce folie et endosse le rôle de l’absent, en parfait – trop parfait – chef de famille. Diego Luna questionne avec tendresse et drôlerie les faux-semblants d’une cellule familiale en souffrance.
Abel, 9 ans, ne parle plus depuis que son père a quitté la maison. Un beau jour il retrouve la parole, et se prend pour le chef de famille. Devant ce miracle, nul ne proteste. Jusqu’au jour où un homme sonne à la porte : son père.
Depuis deux ans, Abel vit à l’hôpital. Traumatisé, fou, mutique... Un peu tout ça à la fois. De retour chez sa mère qui refuse de le contrarier de peur qu’il ne rechute, le petit se glisse dans le rôle du père absent. Un classique ? Oui, mais que Diego Luna revisite dans un scénario bien ficelé auquel peu de choses échappent. Les personnages sont fouillés, les enfants d’un naturel surprenant, les rebondissements maîtrisés, le complexe d’oedipe rapidement plié. Sobre et efficace, ce premier long métrage surprend tant il ne dévie jamais de la voie qu’il s’est fixée. L’enfant est devenu le père, quoi de plus naturel alors qu’il interdise à sa fille (sa soeur, donc) de ne pas fréquenter tel garçon, qu’il contrôle ses bulletins de notes, et qu’il décide d’honorer sa femme (sa mère). Le délire virerait-il au sordide ? Jamais, car Luna habille son film de tendresse, d’humour et de poésie. Il navigue sur les ondes du malaise sans jamais se laisser emporter par le courant. Sa caméra, elle aussi, oscille entre gros plans sensibles et cadres dansants. «Abel» est un premier film sensible, fulgurant, concis qui révèle une rare modestie et une grande humanité.
Abel, 9 ans, ne parle plus depuis que son père a quitté la maison. Un beau jour il retrouve la parole, et se prend pour le chef de famille. Devant ce miracle, nul ne proteste. Jusqu’au jour où un homme sonne à la porte : son père.
Depuis deux ans, Abel vit à l’hôpital. Traumatisé, fou, mutique... Un peu tout ça à la fois. De retour chez sa mère qui refuse de le contrarier de peur qu’il ne rechute, le petit se glisse dans le rôle du père absent. Un classique ? Oui, mais que Diego Luna revisite dans un scénario bien ficelé auquel peu de choses échappent. Les personnages sont fouillés, les enfants d’un naturel surprenant, les rebondissements maîtrisés, le complexe d’oedipe rapidement plié. Sobre et efficace, ce premier long métrage surprend tant il ne dévie jamais de la voie qu’il s’est fixée. L’enfant est devenu le père, quoi de plus naturel alors qu’il interdise à sa fille (sa soeur, donc) de ne pas fréquenter tel garçon, qu’il contrôle ses bulletins de notes, et qu’il décide d’honorer sa femme (sa mère). Le délire virerait-il au sordide ? Jamais, car Luna habille son film de tendresse, d’humour et de poésie. Il navigue sur les ondes du malaise sans jamais se laisser emporter par le courant. Sa caméra, elle aussi, oscille entre gros plans sensibles et cadres dansants. «Abel» est un premier film sensible, fulgurant, concis qui révèle une rare modestie et une grande humanité.
Garçons acteurs
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