Heiners Filmseiten – Va, vis et deviens (fr)

Va, vis et deviens

Titre anglais : Go, See, and Become
Titre allemand : Geh und lebe
Titre espagnol : Vete y vive
Titre grec : Φύγε και ζήσε
Titre russe : Приди, увидь и стань
Titre original : Va, vis et deviens

Titres alternatifs :
Live and Become / Live & Become / Vai e vivrai / Va, vie, et deviens / Ser digno de ser / Fyge kai zise

Drame – Italie, Israël, France, La Belgique
Année de production : 2004
Durée du film : 140 minutes

Réalisateur : Radu Mihaileanu
Livre : Alain-Michel Blanc, Radu Mihaileanu
Caméra : Rémy Chevrin
Musique : Armand Amar

Description du film :

L’Ethiopie au milieu des années 80. En 1984/85, lorsque le pays connaît une famine catastrophique, plusieurs milliers de Juifs éthiopiens bénéficient de l’aide d’Isräl et des Etats-Unis et peuvent émigrer en Isräl dans le cadre de «l’opération MoïseÂ». Ce sont les «Falashas» noirs, qui se désignent euxmêmes comme les «Bet IsrälÂ». Au centre de la fiction de Radu Mihaileanu, il y a toutefois un «goy» noir – dans le chaos qui régnait alors, sa mère l’a convaincu de se faire passer pour juif afin d’échapper à la famine. En réalité, aucun de ses ancêtres n’a jamais fait partie du peuple juif. Le garçon arrive pourtant en Terre Promise. Considéré comme un orphelin, il y est adopté par une famille sépharade qui a émigré de France. Il grandit à Tel Aviv, en craignant constamment que la vérité n’apparaisse au grand jour et qu’on l’accuse d’un double mensonge. Ni juif ni orphelin, il n’est en effet qu’un jeune
Noir comme tant d’autres. C’est ainsi qu’il devient adulte. Il découvre l’amour, le judaïsme, la culture occidentale mais aussi les préjugés raciaux et la guerre dans les territoires occupés. Il est désormais un citoyen juif israélien français – mais il n’oubliera jamais sa mère et sa véritable identité. Il est un Ethiopien qui a survécu. Radu Mihaileanu: «Les êtres humains sont trop souvent jugés en fonction de stéréotypes dépassés: Arabes, Juifs, Roumains, Français, Allemands – De telles identités sont restrictives et grossières. Elles sont simplement erronées. Elles ne peuvent pas exprimer comment les cultures sont en interaction, comment des destins individuels se croisent et s’influencent mutuellement. Cet enfant qui grandit là-bas, c’est à mes yeux l’enfant du siècle présent. Il passe un compromis avec la folie de l’Histoire. Pendant la seconde
guerre mondiale, ce même mensonge qui lui sauve la vie en 1984 l’aurait sans aucun doute conduit à la mort.Â»

Garçons acteurs